Ce qu’il reste
Remnants
VidéoDurée : 16:03 minutes Format : 16/9 MP4
A l ’image de la relation, les corps dialoguent entre eux. Ils s’entremêlent, se saisissent ou s’ignorent. Parfois, une rencontre engendre une transformation profonde, laissant une trace insistante sur le vide et la présence qu’elle laisse. Cette opposition prend une forme d ’empreinte, ici visible. Au - delà du moment, il y a ce qu’il reste.
Video Duration: 16:03 minutes Format: 16/9 MP4
Just like in relationships, bodies communicate with each other. They intertwine, grasp each other, or ignore each other. Sometimes, an encounter generates a lasting transformation, leaving a persistent trace on the void and the presence it creates. This opposition takes the form of an imprint, visible here. Beyond the moment, there is what remains.
Performance participative
« Ce qu ’ il reste » a été expérimentée pour la première fois à Motoco Mulhouse en petit comité, sans public, avec un groupe d ’ amateurs. Nous l ’ avons ensuite proposé dans la cour de la cidrerie de la Huppe à Soultzmatt 68 dans le cadre des Ateliers Ouverts en mai 2024. A cette occasion, le public a été invité à participer. Le protocole est simple : des « présences » ou « corps performants » non immédia- tement identifiables, prennent progressivement place au sein de « l ’ aire de jeu ». Déplacements, croisements, formes, regards. On se rencontre, on s ’ enlace. L ’ un se glisse, s ’ échappe. L ’ autre reste. La trace mnésique de la relation s ’ esquisse dans le vide du corps figé. Celui - ci reprend vie et accueille ou s ’ éloigne. Le spectateur devient acteur et les corps, alors, s ’ entremêlent, s ’ oublient, existent
Participatory performance
“Remnants” was tested for the first time at Motoco Mulhouse with a small group of amateurs, without an audience. We then presented it in the courtyard of the Huppe cider factory in Soultzmatt 68 as part of the regional Open Studio event in May 2024. On this occasion, the public was invited to participate. The protocol is simple: “presences” or “performing bodies,” not immediately obvious, gradually find their place within the “play area.” Movements, crossings, shapes, exchanged looks. We meet, we hug. One slips away, escapes. The other stays. The memory trace of the relationship is delineated in the empty space which remains. The body comes back to life and welcomes or moves away. The spectators become actors, and the bodies exist, then intermingle, are forgotten.
