Poésie verticale
Poésie verticale
Photographies 60X 80 cm
Céramiques
Vidéo sans bande sonore
Durée : 2’36 Format : MP3
De verticale, Littré donne cette définition : « Ligne verticale, celle que suivent les corps qui tombent. » La verticalité est d’abord une chute – ou du moins suit la direction d’une chute. Disons que c’est une chute composée. Elle est à la fois ce qui subit l’attraction vers le fond et ce qui soutient cette attraction, la gouverne.
Un corps se tient droit si ce qu’on appelle son centre de gravité, point variable mais relativement stable où se conjuguent et se compensent les forces qui provoqueraient autrement sa chute, le maintient en tension efficace par rapport à cet attrait du fond.
Littré poursuit : « la force appliquée au centre de gravité pour le tenir en équilibre doit être verticale, car, si elle est oblique, il n’y aura pas d’équilibre ; et suffisante, car si elle ne l’est pas, il n’y aura pas non plus équilibre… Il y a équilibre toutes les fois que la verticale du centre de gravité passe par le point d’appui ou de suspension. »
Par la vertu du mouvement, par l’effet d’une résistance efficace et souple à une attraction naturelle vers le bas, il y a quelque fois ce moment précaire du « ça tient ».
